La coopération économique est un principe d’action promu à tous les niveaux, au sein des politiques publiques, comme dans les démarches de développement et de structuration des territoires, et des acteurs eux-mêmes.
Dans le champ de l’économie sociale et solidaire, le concept de la coopération économique n’est pas nouveau. Depuis près de 20 ans, les pôles d’économie solidaire ont été développés. Ces pôles avaient pour objectif de mettre en œuvre un processus de développement territorial rassemblant habitants, acteurs publics et acteurs économiques, ceci afin d’accompagner des créations d’activité.
Aujourd’hui, la coopération économique revêt une autre dimension dans un temps où « faire » et « refaire » l’économie est au cœur des réflexions. Coopérer face à la crise, coopérer plutôt que se concurrencer ?
Ces alliances et coopérations prennent des formes diverses, plus ou moins lourdes et formalisées : mutualisation des ressources humaines ou matérielles, sous et co-traitance, réponses collectives à des appels d’offres, achats d’approvisionnements en commun, partenariats financiers…
Tous les projets de coopération économique ont leurs propres fondements et finalités : consolidation, développement, création d’activités, etc. Ils nécessitent du temps :
- Du temps pour l’interconnaissance entre acteurs
- Du temps pour la formulation d’un projet partagé
- Du temps pour la formalisation technique et pratique
- Du temps pour la mise en œuvre.
Le « facteur humain » ne doit jamais être négligé et c’est pourquoi il est important de s’arrimer à une méthodologie et un calendrier partagé par chacun. Ceci afin d’éviter un effet de lassitude et d’entraînement dans un processus de non-décision.